Puerto la Cruz, Cumana

Il est difficile de décrire les villes et les villages traversés, les paysages le long de la côte sont très beaux ils ressemblent à la Corse (Mochima), les centres villes sont peu praticables en voitures neuves c’est pour cela qu’il y a beaucoup de vieux modèles américains (trous, humains, chiens, véhicules en panne,marchands ambulants, taxi, bus …)

Les maisons des villages ou les rues moins importantes des grandes villes
sont toutes « décorées » de grilles de fer de la porte d’entrée aux fenêtres
en passant par les terrasses heureusement que les façades sont très colorées.
De plus les murs d’enceintes sont les supports de la propagande socialo-chavezienne .

Un grand évènement sportif a lieu au Vénézuéla cet année de fin juin à mi-juillet , la coupe de l’Amérique du sud. A Puerto la Cruz se joue le match de foot Brésil/Equateur le 4 juillet , les travaux et autres restaurations sont encore nombreux et occupent la population , ce qui lui permet d’obtenir des bons de nourriture et de ne pas mourir de faim immédiatement .

Une visite à CUMANA, ce lundi de mai avant de quitter le continent sud américain pour quelques semaines et retrouver la vie et des journées plus solitaires à la Tortuga.
La journée commence par chercher un bus ou un « portpuesto » (voiture taxi collectif à 6 personnes) pour gagner Cumana. L’option taxi collectif s’impose (nous n’avons de toute façon pas le choix) car à l’instant précis cette solution arrange les vénézuéliens.
Le parcours dure en principe 1h30mn, mais un accident de camion (très courant) nous a retardé de 45mn. En effet la route n’est pas des plus belles ni des plus faciles,elle est empruntée par de nombreux camions car à Puerto la Cruz il y a une très grosse raffinerie de pétrole ainsi que la cimenterie la plus importante du nord de l’Amérique du sud, la conduite des vénézuéliens n’est pas non plus très bonne et pour couronner le tout, il est apparemment coutume de laisser les habitants des environs vider le camion, aujourd’hui c’était du ciment en vrac, la main d’œuvre a été efficace.
Après quelques sueurs froides dans un véhicule trop climatisé nous arrivons dans le centre à la recherche des 2 fabriques de cigares, DON QUIJOTE et CRISPIN PATINO.
La première très familiale et artisanale, une dame trie, roule, affine,
étiquette à côté de sa machine à laver le linge,
la seconde plus structurée (voir photos).

Nous avons consacré une partie de la journée à visiter la ville et la marina.

Vers 15h30 nous regagnons la gare routière pour prendre le bus et là encore c’est avec un portpuesto.

Nous rentrons à Puerto la Cruz où un barbecue organisé
par la marina nous attend. C’est l’occasion d’échanger
des conversations amicales avec les autres plaisanciers.

Une belle journée s’achève, une de plus.